Victoire judiciaire pour les policiers victimes de violence au travail : un pas important après un long combat
Un arrêt de la Cour d'Appel de Liège marque une étape cruciale dans la reconnaissance des droits des policiers victimes de violence au travail. L'affaire remonte à un incident survenu en 2019, où deux de nos membres ont été agressés dans le cadre de leurs fonctions. Malgré la gravité de cet acte, les violences envers la police ont longtemps été négligées par la justice et la société. Cet arrêt représente donc une victoire majeure pour la profession.
La cour a confirmé que les victimes d'actes de violence au travail peuvent désormais réclamer l'indemnité forfaitaire prévue à l'article 32 decies de la loi sur le bien-être au travail directement devant les juridictions répressives. Cette décision va au-delà de la simple indemnisation : elle crée une jurisprudence qui renforce la position des policiers face à ces situations intolérables.
Ce jugement est une reconnaissance essentielle des dangers auxquels sont confrontés nos membres dans l'exercice de leurs fonctions. Pendant des années, les cas de violence contre les policiers ont souvent été traités de manière insuffisante. Cet arrêt met en lumière l'importance de mieux protéger celles et ceux qui risquent leur vie au quotidien pour assurer la sécurité publique.
Désormais, grâce à cette jurisprudence, les policiers pourront non seulement obtenir une indemnisation plus rapide et plus juste, mais aussi voir leurs droits mieux respectés. C'est un message fort envoyé à ceux qui pensent que la violence envers la police restera sans conséquence.
Le SNPS se réjouit de cette avancée et continuera à soutenir ses membres dans leurs démarches pour une meilleure protection. Nous espérons que cet arrêt servira de base pour d’autres décisions futures visant à renforcer les droits des forces de l'ordre face à la violence. Nous vous tiendrons informés des prochains développements.